Rendez-vous sous l'olivier

Collectif pour l'habitat participatif maralpin

Nos définitions de l'habitat participatif

Plusieurs définitions personnelles dans cette page. Et commençons par cette information :

Sous l'impulsion des citoyens, la loi ALUR donne enfin un cadre législatif aux démarches participatives et alternatives des habitants.

Voici les principaux points de cette loi :
  1. une définition de l’habitat participatif.
  2. deux nouveaux types de structures juridiques : la Société Coopérative d’Habitants (SCH) et la Société d’Attribution et d’Autopromotion (SAA).
  3. nouveau statut d' Organismes de Foncier Solidaire (OFS) pour des organismes de logement social compatibles avec l'habitat participatif.
  4. un premier cadre juridique pour l'habitat léger, également compatible avec l'habitat participatif.

D'autres amendements et lois vont progressivement élargir le spectre législatif pour nous permettre de mieux vivre ensemble.
L’habitat participatif, pour moi, est une merveilleuse opportunité de participer à la création de son lieu de vie, d’être en capacité d’en identifier les usages et de définir

collectivement les modalités du vivre ensemble, il s’agit de sortir d’une posture de consommateur.

Cela permet de réinscrire le vivant et les communs au cœur du projet.

L’un des enjeux est de naviguer du « je » au « nous ».

S’inscrire dans une démarche d’habitat participatif est à la fois émancipateur : il convient de comprendre toutes les étapes et tous les enjeux d’un projet pour pouvoir faire des choix éclairés, et à la fois engageant : chacun devient acteur du projet commun.


Emanuelle
Ce qui m’intéresse dans l’habitat participatif, c’est d’habiter autrement, non seulement un lieu de vie, mais aussi un territoire.
Habiter autrement :
  • sur un plan humain, en recréant du lien et de la solidarité.
  • sur un plan social, économique et écologique. En favorisant la sobriété par la mutualisation d’appareils, d’outils, d’espaces. En facilitant l’accès au logement pour toutes et tous par le blocage de la spéculation immobilière. En contribuant, par ce mode d’habitat, à réduire l’artificialisation des sols.
  • sur un plan éthique : en ayant des habitants plus responsables et plus respectueux de leur lieu de vie et de celles et ceux qui y vivent. Soucieux, aussi, de prendre soin du vivant sur leur territoire.
  • sur un plan démocratique : par la mise en place d’une gouvernance partagée avec une coconstruction faisant appel à l’intelligence collective et à la tolérance.

Par la variété de ses déclinaisons, de ses habitants, de ses territoires, l’habitat participatif ouvre le champ des possibles à une aventure humaine du quotidien.

Sylvie M.
Pour ma part, c'est une éthique particulière avec ces points notables :
  • Avoir des principes d'habitant citoyen et une intention sociale.
  • S'impliquer dans un projet qui améliore la vie de toutes et tous.
  • Valoriser des espaces collectifs et la solidarité. Développer les liens.
  • Gérer le lieu dans l'esprit de groupe et pour sa durabilité, avec une perspective écologique.

Vincent

Pour moi, l’habitat participatif c’est vivre dans mon espace personnel entourée de voisins avec lesquels un projet collectif se construit, projet au préalable envisagé puis proposé par le groupe.

L’écologie dans un habitat participatif se retrouve à divers niveaux

  • Dans le matériel ; réhabilitation ou construction avec de matériaux dont la mise en œuvre respecte les vivants (humains, faune, flore, nature environnante)
  • Dans l’attention portée à notre consommation (eau, électricité, alimentation…)
  • Dans le respect et l’écoute de chacun. Il est primordial pour une certaine pérennité que chaque décision importante soit décidée en tenant compte de la parole de chaque membre du groupe

Noëlle
Pour moi, c'est :
  • Un lieu de vie d’hébergement capacitant et participatif.
  • Une dynamique inédite de création de liens.
  • De l’intelligence collective : co-construction d’un vivre-ensemble et définition collective des règles de gestion du lieu (organisation logistique, entretien…).
  • Une appropriation de l’espace par les résident-e-s (par exemple: peinture, construction de mobilier, jardinage…).
  • Une mixité des usages et des publics : co-construction avec les usagères et usagers de lieux ouverts (par exemple : bibliothèque avec coin informatique, atelier, buanderie, lieu pour des acteurs de l’ESS et des artisans, spectacle, cuisine partagée, activité économique, jardin partagé, garderie…).
  • La pratique de la gouvernance partagée
  • Le respect de l’environnement et la pratique de la transition écologique et sociale (circuits courts, pratiques responsables, réparations de matériel, réemplois, tarifs adaptés…)

Sylvie R.

L'habitat participatif, c'est une réponse possible à la crise environnementale, c'est le choix d'une société plus respectueuse du bien commun.
L'habitat participatif est un art du vivre ensemble qui met en avant l'intelligence collective, la solidarité et le respect du "chacun chez soi" tout en étant acteurs collectivement d'un même site.
Chaque groupe peut faire ses propres choix (montage juridique, raison d'être commune) et engager une réflexion autour de la sobriété énergétique, la gestion de l'eau ainsi qu'une organisation humaine spécifique.
Le plaisir de faire ensemble !

Nathalie